Mères célibataires, filles sans pères, chercheuses d’amour, femmes fortes, activistes des droits humains, puisez votre inspiration en Miriam

Bonjour chère Ngwane Eligui,
Toutes mes félicitations pour votre article !
Je trouve que cet article pertinent et même puissant. La première notion qui me touche en le lisant est la connaissance de nous-mêmes, de nos trésors culturels. Oui, prendre le temps de découvrir ce que nous avons, une richesse culturelle inépuisable, source incroyable d’apprentissage et d’inspiration. Comme vous le soulignez, je pense que ce pas est important pour nous africaines et africains. Miriam Makeba, comme beaucoup d’autres femmes sont des pionnières dont l’imitation peut être pour nous une source de force et de réconfort dans notre propre marche « Une leçon que nous femmes africaines ferions mieux de toutes intégrer au lieu de nous engluer dans des relations qui nous tuent parfois à petit », des exemples qui nous diront d’oser le pas, de prendre notre courage à bras-le-corps pour reconquérir notre liberté, sortir des relation ou nous existons pas, ou nous sommes prisonnières de l’autre, utilisées par l’autre et rongées au-dedans de nous-mêmes par la peur de quitter, la peur du vide, la peur de recommencer a nouveau…. Miriam Makeba, Aoua Keita du Mali, funmilayo_ransome-kuti du Nigeria, …..et tant d’autres peuvent nous d’inspirer dans notre lutte.

Féminine Afrique

Avant de commencer, je vous propose de vous plonger dans l’ambiance dans la quelle a été écrit cet article ou en lançant un best of sur votre plateforme préférée.

Il y a quelques semaines je suis allée voir le film “Tonton Manu” qui avait suivi le saxophoniste Manu Dibango dans ses répétitions et ses tournées juste avant qu’il ne décède des suites de la pandémie actuelle. Tonton Manu se désolait de notre méconnaissance de notre propre culture. Il pensait que nos dirigeants s’étaient trop focalisés sur notre retard technologique et en avait oublié ce qui était l’essentiel de notre âme, notre culture qui se perdait, que nous perdions. L’émission qu’il animait sur Africa n°1 avait fait un micro-trottoir dans les capitales d’Afrique francophones demandant aux passant.e.s s’il.elle.s connaissaient Miriam Makeba, et l’un des jeunes avait répondu “Miriam qui ?”. Miriam qui… Si je pense que nous devons effectivement répondre…

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Nero 0 Bianco 1: propaganda dell’idiota.

Chere Giusy,
En lisant cet article je ne peux dire combien je suis content et reconnaissant. Reconnaissant parce qu’il faut du courage, beaucoup d’audace pour s’attaquer à cette question avec autant de franchise et de sincérité ! La crise ukrainienne a mis à nue l’hypocrisie, la discrimination, le racisme, toutes les formes d’inégalités qui sont créés et protégées par les systèmes de nos sociétés. Triste, triste, il ne suffit pas d’être humain en souffrance, vulnérable pour susciter de la compassion, de la solidarité véritable, mais aussi faut-il être humain appartenant à une certaine « race » pour que tous les bras se tendent pour vous accueillir…
Merci pour ton courage, pour la solidarité et la sensibilité.

ilpensierononlineare

Ho provato a non fare una riflessione psy, ma qualcosa in me oggi non va.

La (non) struttura delle mie riflessioni è sempre la stessa, l’inconscio va e io semplicemente scrivo.

In questi giorni così caotici in cui tutti sembrano muoversi ‘a core, come direbbe la mia lingua madre, non posso fare a meno di riflettere.

Il mio malessere gira sempre intorno ad una sola cosa; la differenza in peso (che a quanto pare si misura in oro, vista la differenza in termini economici di fondi stanziati dal governo), tra una vita nera e una bianca.

Il razzismo a me proprio non va giù, non ho altro modo per dirlo.

Nella stessa giornata (3 Aprile), contemporaneamente ci sono stati gli ennesimi cori razzisti (sempre dagli allegri bergamaschi) contro Kalidou Koulibaly (ho anche difficoltà a scrivere quello che è stato detto: provo vergogna) e da parte dei romanisti (altra gente…

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Et si on sortait du paradigme de l’homme chef de famille ?

L’homme « chef » de famille c’est partie des grands mensonges mis sur le dos des « cultures ou traditions ». Et si c’étaient l’amour, l’amitié, le compagnonnage, la raison, le bon sens qui devraient nous guider dans la famille, être « chef » dans l’orientation de nos décisions communes à penser et à prendre ?

Féminine Afrique

Question super intéressante n’est-ce pas ? Elle est évidemment rhétorique. Si je ne la trouvais pas intéressante, je ne serai pas en train de la traiter.

Et lorsque ce sujet surgit sur les réseaux ou dans nos conversations en famille ou entre ami-e-s, les réponses le sont tout autant. Même si souvent décevantes. Les cerveaux semblent bloqués au 19ème avec pour les uns la crainte maladives de perdre les privilèges de leurs pères, et celles des unes de plus bénéficier des avantages hypothétiques de la soumission tant vantée. Des réponses qui n’apportent en réalité aucun éclairage, tellement il n’y a plus aujourd’hui de justifications à un tel titre.

L’homme serait le chef parce qu’il subvient aux besoins de sa famille. Mais de quels besoins parle-t-on quand les femmes sont aujourd’hui en mesure de prendre en main un certain nombre d’actions financières et matérielles ? Que ce soit pour subvenir aux…

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Sembène Ousmane : le conteur d’histoires féminines réalistes

Agooɖojie

Sembène Ousmane est un créatif Africain qu’on ne présente plus. Il a considérablement marqué l’histoire artistique du continent à travers le cinéma et l’écriture. Auteur de nombreux romans et cinéaste de renom, aujourd’hui encore ses œuvres en inspirent plus d’un.

Mais saviez-vous que Sembène Ousmane avait une plume très féministe ? L’homme badass de ce mois est réputé pour ses personnages féminins particuliers.

Un destin source d’inspiration

Sembène Ousmane a échappé au destin que lui réservait la naissance dans sa famille. Né le 01 janvier 1923 à Ziguinchor dans une famille de pécheurs, il se découvre une passion pour la langue et les mots en entrant d’abord à l’école coranique plus à l’école française.

Déjà dans sa jeunesse, notre futur écrivain de renom avait un tempérament fort et des convictions auxquelles il s’attachait. Renvoyé de son école à 13 ans pour avoir giflé un professeur voulant lui enseigner le corse, il…

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4 comportements qui font freins aux combats féministes en Côte d’Ivoire

Bonjour chère Carine Désirée Yao, votre article est plus que pertinent !
Je n’ai absolument rien à ajouter à votre article qui rayonne d’une vérité et d’une actualité inéluctable ! La question est fondamentale, si nous sommes toutes/tous convaincus d’une chose c’est l’importance fondamentale de mener la lutte féministe, faire de cette lutte notre cheval de bataille, puisque c’est une question de vie. Mais cette lutte déjà difficile, pour réussir à conquérir, gagner des batailles il faut absolument cette notre lutte féministe se structure, il nous faut une stratégie, un plano. Bien sur que d’un pays a un autre, d’une ville a une autre, d’une culture a une autre il faut adapter les stratégies, réinventer les stratégie pour lutter efficacement, mais tout cela doit naitre d’une structure : une vision commune, une identité, des combattantes et des combattants animées/es du même esprit, de la même volonté, déterminées/nés de produire le changement, qui produire les mêmes droits pour toutes et pour tous, qui donnera les mêmes chances, les mêmes opportunités et les mêmes responsabilités a toutes et a tous. L’élégance, nos tables rondes et nos discours du 08 Mars ne suffiront pas…Il nous faut faire équipe, faire Bloc….un bataillon..
Merci encore chère Carine pour cette réflexion importante.

Il y a quelques jours de cela, on célébrait encore la journée internationale des droits de la femme. Une célébration en grande pompe qui s’est faite à travers des manifestations (fêtes d’entreprises) post sur les réseaux et rencontres de féministes. Je me souviens encore que lorsque je suis sorti de la maison ce jour-là, j’ai vu des femmes toutes coquettes dans le pagne dédié à cette journée. Des publications sur les réseaux sociaux et un engouement fou autour de cette journée. Et au lendemain calme total, les seules personnes que nous entendons encore sont les activistes. Mais pour ce qui est de la population les habitudes n’ont pas changées et nous attendons patiemment le prochain 8 mars. Cette situation m’a interpellé et je me suis posée certaines questions : sommes-nous toutes conscientes du combat à mener ? Avons-nous toute la même vision ?
Agissons-nous réellement comme des féministes et des personnes qui veulent changer les choses et améliorer leurs…

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Violences : pourquoi les victimes se taisent ou se rétractent ?

Rien, absolument rien ne peut justifier la violence

Agooɖojie

«… Elle avait continué à excuser ses conduites violentes même après la rupture au motif qu’il avait souffert dans son enfance- comme elle, pouvons-nous ajouter.»

Marie-José Grihom, Pourquoi le silence des femmes? Violence sexuelle et lien de couple, dans Dialogue 2015/2, n°208, p71 à 84)

Il est très courant que les femmes victimes de violences gardent le silence ou se rétractent en cours de procédure après avoir dénoncé. Même si la rétractation n’annule pas la procédure pénale (puisque le procureur a l’opportunité des poursuites), il faut s’interroger sur les raisons de celle-ci. Pourquoi ce phénomène perdure-t’il alors que pratiquement tous les pays du monde font un effort quotidien sur les plans législatif et institutionnel pour stopper, voire limiter les violences faites aux femmes?
Les raisons sont multiples et de divers ordres.

Des violences plus que présentes

Dans les arsenaux juridiques et institutionnels, de plus en plus d’efforts sont faits pour

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Harriet Tubman, le combat d’une femme noire pour la liberté

Aujourd’hui est une journée spéciale. Elle marque le jour de la célébration d’une combattante de la liberté.
J’aimerais partager avec vous l’histoire d’une femme qui m’a beaucoup marquée et qui aujourd’hui reste encore dans la mémoire de plusieurs Américains.HarrietTubman, la femme qui avait soif de liberté

SES ORIGINES

Harriet Tubman est une militante américaine en faveur de l’abolition de l‘esclavage des Afro-Américains, puis militante contre le racisme et féministe. Elle naît entre 1820 et 1825 sous le nom Araminta « Minty » Ross dans une famille d’esclave. Elle a elle-même été esclave pendant plusieurs années et  serait d’origine ashanti. 

Modesty, la grand-mère maternelle de Tubman, arriva aux États-Unis sur un navire négrier en provenance d’Afrique et y fonda une famille.
Le commerce des esclaves va contribuer à la séparer des membres de sa famille.
Harriet va également être louée par différents maîtres et subir les pires atrocités liées à l’esclavage. Battue continuellement par ses maîtres au…

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